Cosy Days

Puisqu’on subit une nouvelle vague de froid, pile pour les premiers jours du printemps, je vous propose de rester bien au chaud et de recevoir à la maison. Voici donc quelques images d’une table étoilée, à plus d’un titre : pour la déco, bien sûr, mais aussi parce que le chef qui officiait en cuisine ce soir-là s’était surpassé !11-IMG-13 Lire la suite

Millepied / Béjart à Bastille

Pour une fois, j’avais oublié de jeter un œil avant le spectacle à l’argument du ballet que j’allais voir, et j’aurais mieux fait. Parce que sur le moment, je n’ai rien compris à Daphnis et Chloé, de Benjamin Millepied. Bon, en fait, c’est à la fois parce que le propos est tellement simple qu’on se dit qu’on a dû passer à côté de quelque chose (Daphnis et Chloé sont amoureux, mais ils subissent l’attrait de deux tentateurs qui cherchent à briser leur couple – Lycénion et Dorcon – puis Chloé est enlevée par le pirate Bryaxis, mais le dieu Pan intervient, et paf ! tout est bien qui finit bien), mais aussi parce que tous les danseurs (solistes et corps de ballet) sont habillés exactement pareil pendant une grande partie de la pièce, ce qui n’aide pas à identifier les différents personnages. Lire la suite

Singing in the Rain au Grand Palais

Aujourd’hui, me voici avec un post plein de magie de Noël ! J’espère que vous n’en avez pas fait une indigestion ces dernières semaines… D’abord, c’était un peu magique parce que je n’avais pas du tout prévu d’aller voir Singing in the Rain au Grand Palais, mais que le 20 décembre, une amie m’a appelée pour me proposer de l’y accompagner le soir-même (Merci, Flore, MERCI !!!)

Ensuite, c’était magique parce que le théâtre du Châtelet qui gère normalement cette production est en travaux et que la représentation avait donc lieu au Grand Palais. Et que le Grand Palais, c’est grandiose ! Je n’avais d’ailleurs encore jamais eu l’occasion de voir en vrai la nef avec les verrières, je n’ai pas été déçue du voyage ! Et puis même si les gradins ne sont pas super confortables, la visibilité était bien, bien meilleure que dans un théâtre à l’italienne. Voilà, c’est dit : je vote pour que le théâtre du Châtelet s’établisse au Grand Palais de façon permanente ! Lire la suite

Wintery white

J’aurais préféré publier ces images lorsque c’était encore la saison des fêtes, mais que voulez-vous, pendant la saison des fêtes, j’étais moi aussi occupée à passer mes journées à table, à manger du chocolat et à discuter sans fin avec ma famille. Et puis un changement forcé d’ordinateur et d’appareil photo m’a demandé un peu de temps d’adaptation pour produire ces images…1-IMG-6 Lire la suite

Don Quichotte à Bastille

Je vous avais promis des trucs chouettes très vite, alors nous y voilà ! D’abord, je vous souhaite une merveilleuse année 2018, et pour fêter ça, on va parler Ballet de Noël ! De la vraie danse classique comme j’aime ! Et en plus, cette année, c’est Don Quichotte !

Don Quichotte, c’est un ballet que j’aime beaucoup. Ce n’est pas le plus fin, ce n’est pas le plus subtil, ce n’est pas le plus émouvant, et ce n’est pas non plus celui qui a la plus belle musique. Mais alors, on est emporté ! Emporté par la joie, la bonne humeur, le rire, et surtout, la performance des danseurs !

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Play d’Alexander Ekman à Garnier

Les choses sont mal faites : je m’absente pendant des mois, et je reviens vers vous avec quelque chose que je n’ai pas aimé. Non, vraiment, je suis désolée. Pour me faire pardonner, je vous prépare bientôt des articles sur des choses qui m’ont vraiment plu.

Je suis allée voir Play, d’Alexander Ekman, à Garnier par principe : si l’Opéra de Paris programme une création d’un chorégraphe que je ne connais pas du tout, la curiosité me pousse à réserver des places. (Oui, je me laisse convaincre beaucoup trop facilement…) Si vous tenez vraiment à voir de la danse, passez votre chemin, car de la danse, il y en a très peu, dans Play. Des décors, des images, de la musique, oui, mais de la danse, pas vraiment. Lire la suite

Poésie pure : Pelléas et Mélisande à Bastille

Vous vous souvenez quand je vous ai dit que j’avais adoré l’opéra le plus kitsch de l’univers ? Et bien je reviens vers vous avec l’exact opposé. Et vous savez quoi ? C’était génial quand même !

Pourtant, Pelléas et Mélisande, de Debussy, c’est vraiment aride, à première vue : pas de mélodie, du récitatif pendant 2h30. L’histoire est quasi inexistante (un amour contrarié par un mari plus âgé), aucun rebondissement. Un livret de Maeterlinck d’une poésie brute et dépouillée : toutes les phrases sont en mode sujet-verbe-complément (on passe de « je ne suis pas malheureuse » à « je ne suis pas heureuse »*, la palme allant à la déclaration d’amour la plus lyrique et éloquente de tous les temps : « je t’aime » à quoi Mélisande répond : « je t’aime aussi »). Une chose est sûre, rien n’est là pour faire joli, pour décorer, rien n’est superflu. Lire la suite